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Politique de confidentialié
Comptage du 29 mai
La reproduction bat son plein au Parc du Marquenterre : tandis que les derniers couples nicheurs s’installent au Parc (bienvenue, Petits gravelots !), les éclosions se multiplient chez les Avocettes élégantes ou encore les Mouettes mélanocéphales. Quel plaisir d’assister au premier envol de « nos » spatulons ! Les grands migrateurs, quant à eux, ont encore du chemin à parcourir avant de rejoindre leurs sites de nidification arctiques. Alors souhaitons bonne route aux Pluviers argentés et Chevaliers aboyeurs !
Pour consulter le dernier comptage, c’est ici : Comptage du 29 mai
Cigogne noire de printemps
En France, le passage prénuptial de la Cigogne noire a lieu de la deuxième décade de mars aux premiers jours de juin. Ce grand oiseau évite le littoral pour traverser les Pyrénées et la France en son centre, avant de rejoindre ses sites de reproduction du nord-est. Cela explique les rares observations effectuées au printemps sur le Parc par rapport à la migration postnuptiale, où elle est assez régulière avec une majorité de juvéniles entre mi-juillet et octobre.
De 1973 à 1998, une seule observation fut effectuée : un adulte survolant le Parc et la baie à faible altitude le 28 mai 1990. De 1999 à 2015, nous comptabilisons seulement 3 données : un adulte le 9 mai 1999, un le 23 avril 2011, et un le 6 mai 2012. Quant aux deux données du 23 juin 2016 et du 13 juin 2021, elles peuvent correspondre à un déplacement tardif comme une migration précoce vers le sud d’oiseaux non nicheurs.
2022 nous gâte avec deux données, du fait probablement de la constance des vents d’est pouvant faire dévier vers l’ouest des oiseaux en pleine migration : un adulte le 20 avril et un immature le 8 mai (Bernard Goujoux). Les couples nicheurs les plus proches sont dans l’Aisne et dans les Ardennes belges.
Merci à Bernard Gaujoux de Charente-Maritime pour l’envoi de la photo de cet immature, de passage le 8 mai au-dessus du Parc.
Texte : Philippe Carruette / Illustration : Bernard Gaujoux
Le baiser des Malachies
À ras de terre comme dans les airs, la saison des amours bat son plein au Parc du Marquenterre ! Les mâles n’ont qu’un seul objectif : conquérir le “cœur” d’une partenaire, afin de transmettre leurs gènes. Chacun redouble donc d’efforts pour se faire remarquer dans cette foule de prétendants. Place au spectacle des parades nuptiales !
Chez les insectes, les stratégies sont diverses : tandis que grillons et criquets chantent la sérénade pour attirer leur belle, à grands renforts de stridulations, d’autres préfèrent exécuter des danses aériennes pleines de grâce, comme les calopteryx, ces splendides demoiselles aux ailes bleutées. Certains coléoptères ont quant à eux une méthode qui a amplement fait ses preuves : ils offrent des cadeaux nuptiaux.
C’est le cas de la Malachie à deux points (Malachius bipustulatus), un charmant petit insecte vert métallique (6-7 mm), reconnaissable à ses deux taches de couleur rouille situées à l’extrémité de ses élytres trop courts pour recouvrir entièrement l’abdomen. Cette espèce, commune en Europe de mai à août, raffole du pollen des ombellifères et des graminées, qu’elle glane dans les prairies fleuries, les haies ou les bords de chemins.
Pour courtiser sa partenaire, le mâle diffuse des phéromones envoûtantes grâce à ses antennes pointées gaillardement en avant. Impossible de résister ! Dès qu’elle perçoit cette douce fragrance, la femelle s’envole vers son bien-aimé puis, comme hypnotisée par l’offrande nuptiale, se met à ingurgiter goulûment les sécrétions émises par son compagnon. Témoignage de ce baiser-festin : sa face toute barbouillée de jaune ! Une fois le repas consommé, l’accouplement peut avoir lieu. La jolie gourmande pondra ensuite une trentaine d’œufs dans des crevasses d’écorces ; quelques jours plus tard, des petites larves prédatrices verront le jour, garantes du patrimoine génétique de leur galant papa !
Texte et illustrations : Cécile Carbonnier
Une cane boxeuse
Le 30 avril dernier, une femelle de Canard colvert vaque à ses occupations avec ses 9 canetons de deux jours. La matinée est fraîche et les insectes sont encore rares à la surface de l’eau. Un caneton s’éloigne de la tribu, à la poursuite d’un moucheron récalcitrant. Le petit mouvement précité sur l’eau attire l’attention d’une Cigogne blanche en pêche dans l’eau. Voilà pour elle une occasion rare et soudaine d’une proie facile et inconsciente du danger ! Mais cela est sans compter sur l’intervention redoutablement efficace de la femelle colvert. Alors que la cigogne a de l’eau jusqu’à hauteur des pattes, elle lui fonce dessus plusieurs fois, en contact direct, jusqu’à lui “voler dans les plumes” de la poitrine !
Au point de vue, une visiteuse, Laëtitia Heimen, a pu faire une série de photos du déroulement de la scène montrant bien la lutte acharnée de la cane pour défendre ce caneton isolé. Le grand échassier s’est résolu à continuer à chercher sa pitance… sur les prairies. Cela n’a pas empêché, quelques instants plus tard, de voir passer la tribu colverts à proximité de cette même cigogne, mais celle-ci cette fois n’est guère venue s’y frotter !
La Cigogne blanche est carnivore, se nourrissant de toutes les proies qu’elle peut aisément attraper au sol ou dans l’eau. Les captures régulières de poussins (mouettes dans les colonies, foulques…) sont l’objet de très rares individus spécialisés qui orientent intensément leur prédation sur ce type de proie.
En 50 ans, deux individus mâles ont été décelés sur le Parc, ce comportement pouvant, pour les deux, être potentiellement expliqué. Pour l’un, il était le seul à nourrir sa nichée ; la femelle, bien qu’en parfaite santé, ne participait pas ou peu au nourrissage, profitant même de la nourriture régurgitée au poussin par le mâle. Quant au second, il était issu d’un centre hollandais de reproduction en captivité. Face à ce type d’hyper prédation individuelle très efficace et particulièrement maîtrisée et rodée, la cane n’aurait sûrement rien pu faire…
On peut retrouver de multiples exemples individuels de ce type de comportement chez potentiellement toutes les espèces capturant des proies, des plus petites jusqu’aux grands fauves : Foulque macroule habituellement largement herbivore attaquant des nids d’Avocette élégante pour manger les œufs ; Corneilles noires se regroupant pour prédater dans la héronnière de jeunes Hérons cendrés ; Chouette effraie orientant prioritairement sa prédation sur des chiroptères, ou même petits poissons dans une pisciculture… Et à chaque fois il y a une explication rationnelle : ainsi le mâle de Foulque avait une taille et une masse aberrantes (bagué puis relâché, il pesait 900 grammes !) et nichait sur un plan d’eau pauvre en herbiers ; les invertébrés étaient particulièrement rares cette année-là dans le cas des Corneilles noires… On se rappelle de l’histoire de ces deux lions à Tsavo au Kenya qui tuèrent au moins 35 ouvriers africains et indiens d’un chantier ferroviaire en 10 mois en 1898.
En aucun cas il ne faut donc généraliser à l’espèce ces comportements orientés liés à des individus, des circonstances exceptionnelles ou un handicap. La prédation reste une affaire d’opportunités et les proies ont imaginé bien des moyens d’y échapper. Ainsi, toutes les cigognes ne mangent pas systématiquement les canetons, comme tous les lions ne mangent pas des humains… même s’ils le peuvent !
Merci à Laëtitia Heimen pour son efficace “capture” en images et sa gentille proposition de partage de cette scène qui s’est déroulée sous nos yeux depuis le point de vue.
Texte : Philippe Carruette / Illustration : Laëtitia Heimen, Eric Penet, Alexander Hiley
La première Aeschne
Malgré le beau temps, les libellules ne sont pas encore légion. Est-ce le fait des vents du nord, et de certaines nuits et matinées fraîches ? La première à ouvrir le bal est le Leste brun . Il faut dire qu’il a toujours de l’avance vis-à-vis des autres fées du marais, puisqu’il est le seul en Europe à passer l’hiver à l’état adulte ! Chez les Anisoptères, c’est généralement l’Aeschne printanière (Brachytron pratense) qui tient le podium de la précocité. C’est la plus petite des Aeschnes (moins de 6 cm !). Elle est plutôt commune chez nous sur les plans d’eau riches en végétation rivulaire et flottante. Elle est surtout bien visible de mi-avril à fin juin. Néanmoins, elle est moins commune dans le sud, voire quasi absente dans le sud-ouest de la France.
Les œufs sont vite pondus dans les tiges de plantes aquatiques ou dans les débris végétaux qui flottent près des rives. La phase larvaire dure deux à trois ans. Les mâles sont patrouilleurs, mais sans vraiment défendre de territoire comme les Anax. C’est pour cela que l’on peut parfois les observer dans les jardins assez loin de l’eau.
Cette femelle fut prise dans nos filets de baguage à passereaux, nous obligeant à couper quelques mailles pour la libérer avec plaisir, sans rancune… et sans bague ! On reconnaît le mâle à ses taches bleues sur le dessus de l’abdomen, tandis qu’elles sont noires et jaunes chez la femelle. Une autre particularité de cette espèce est que le thorax vert barré de deux lignes noires épaisses est velu, d’où aussi son nom moins “fleur bleue” d’Aeschne velue !
Brachytron vient du grec signifiant “abdomen court” et pratense signifie “pré, prairie”.
Texte : Philippe Carruette / Illustrations : Philippe Carruette, Cécile Carbonnier
Voyager sous les ailes des Sternes
Un petit groupe de Sternes caugek s’installe de nouveau au poste 1, au milieu de la colonie de Mouettes mélanocéphales. Quel plaisir de retrouver leurs appels caractéristiques qui nous transportent vers le grand large, à des milliers de kilomètres de la baie de Somme ! Certains oiseaux portent des bagues couleur permettant en effet de les suivre en migration.
Texte : Philippe Carruette, Laëtitia Bordier / Illustration : Alexander Hiley
Allée aillée
Le long des allées fraîches et ombragées du Parc se dresse fièrement une jolie plante herbacée : l’Alliaire officinale (Alliaria petiolata). Cette Brassicacée bisannuelle se reconnaît à ses petites fleurs blanches disposées en croix à l’extrémité de sa longue tige robuste, ainsi qu’à ses feuilles en forme de cœur grossièrement dentées. Froissez-en une entre vos doigts, et inspirez profondément : reconnaissez-vous ce doux parfum d’ail ? C’est cette fragrance qui lui a donné son petit nom !
L’Alliaire est d’ailleurs parfaitement comestible : ses tiges sucrées rappelant le chou, ses racines au bon goût de radis et ses feuilles délicatement aillées relèvent à merveille pistous, salades et autres poêlées… à condition de les incorporer fraîches et finement ciselées, afin qu’elles ne perdent pas leur saveur à la cuisson. Ses graines peuvent également remplacer celles de la moutarde dans la recette du condiment du même nom. Si les fins gourmets adorent qu’elle leur chatouille le nez, les herbivores sauvages en revanche n’apprécient guère la piquante Alliaire : l’arsenal chimique responsable de son goût vif (les glucosinolates) est bel et bien destiné, à l’origine, à décourager les gourmands !
Notons que son utilisation dans la cuisine occidentale ne date pas d’hier. En effet, des traces de graines ont été retrouvées dans des dépôts de nourriture sur des poteries vieilles de 6000 ans. Quel plat servaient-elles à assaisonner ? La Préhistoire ne le dit pas !
Mais ses propriétés culinaires ont conduit les Hommes à l’introduire en Amérique. Fâcheuse idée : l’Alliaire est parvenue à s’échapper des cultures, et à conquérir tranquillement les sous-bois du Canada et des Etats-Unis, où elle est devenue par endroits la principale herbacée envahissante. Souhaitons que sa saveur piquante soit un jour au goût des herbivores du secteur, afin qu’ils contrôlent sa folle expansion. Décidément, la gourmandise…!
Texte et illustrations : Cécile Carbonnier
Petit paon de nuit… surpris en plein jour !
Quelque part, aux abords du Parc, un curieux papillon a fait son apparition : le Petit paon de nuit (Saturnia pavonia). Comme son nom le laisse supposer, le Petit paon de nuit a bien un grand “frère”, mais pour les quelques lignes qui vont suivre, nous en resterons à la petite espèce.
Si vous avez la chance de le croiser, ne vous laissez pas hypnotiser par ces grands “yeux” qu’on peut observer sur ses ailes ; ces tâches circulaires, appelées ocelles, sont des leurres censés surprendre un ennemi, le tenir à distance : au vu de la taille de ces faux yeux, qu’en serait-il de celle du corps ? Trompeuses apparences… ennemi, garde tes distances !
Si ce lépidoptère est inscrit au menu d’autres espèces, lui, au contraire, s’abstiendra de tout repas ! Ce qui lui donne une durée de vie très limitée : une semaine pour la femelle, le temps pour elle de pondre plus d’une centaine d’œufs, et quelques jours pour le mâle, une durée suffisante pour remplir ses “obligations”.
Contrairement au Grand paon, où femelle et mâle sont nocturnes, le mâle du Petit paon est actif de jour. Zigzaguant rapidement dans les airs d’un vol effréné, on pourrait même le croire hyperactif. Pourquoi voler si vite, Petit paon ? Rappelons-le, sa vie est courte : son but est de trouver une femelle. Pour cela, il lui faut trouver une piste odorante, lui permettant de remonter jusqu’à la “demoiselle”.
Mais seulement voilà, les phéromones émises par la femelle, et qui sont captées par les antennes des mâles, peuvent attirer non pas un mais plusieurs prétendants. Le plus rapide ou le plus “entreprenant” d’entre eux trouvera la belle, immobile, tout proche de son lieu de naissance. Une fois fécondée, elle attendra la nuit pour prendre son essor.
Si “madame” est nettement plus grande en taille (jusqu’à 80 mm d’envergure), “monsieur” est sans aucun doute plus coloré, plus ochracé. Quant au nom de Paon, nul besoin de chercher bien loin : les ocelles de ce papillon rappellent les magnifiques dessins ornant les plumes de la queue du paon.
Texte et illustrations : Eugénie Liberelle
Vive l’Europe avec les “mélanos” !
Après des Mouettes mélanocéphales de l’est de l’Allemagne, de Pologne, et l’unique donnée d’Ukraine – son pays d’origine avant sa première nidification en France en Camargue en 1965 puis sur le Parc en 1995 -, voici une nouvelle nationalité pour notre site : la République tchèque ! L’oiseau muni d’un anneau rouge portant l’inscription ZHF4 a été bagué poussin par Marek Haluzik le 8 juin 2017 à Senov, en Moravie Silésie, à l’extrême est du pays, près de la frontière polonaise et de la ville de Cravovie. Cette mouette est observée sur le Parc dans la colonie du poste 1 uniquement le 29 mars 2022. Entre-temps, elle avait été vue le 18 juin 2019, et du 28 mars au 12 avril 2021 sur la grande colonie de la zone portuaire et industrielle d’Anvers, en Flandre belge. On voit bien que se produit toujours une migration importante d’oiseaux venant de l’est de l’Europe pour cette espèce qui atteint maintenant plus de 16 000 couples nicheurs en France, ce qui fait déjà presque la moitié des effectifs de la Mouette rieuse qui, elle, a toujours niché en France !
Breaking news
Nous venons de recevoir quatre retours de CV de Mouettes mélanocéphales baguées en Allemagne et observées ces derniers jours sur le Parc. On peut vraiment dire qu’elles ont fait un bien beau tour de l’Europe !
Alors quand vous entendrez miauler les Mouette mélanocéphales au-dessus de votre tête sur les sentiers du Parc à la recherche du partenaire idéal, fermez vite les yeux… et partez sous les ailes de l’Europe !
MERCI à Camille Duponchel et Renaud Flamant, coordinateurs du programme de baguage de cette espèce en France et en Belgique, qui chaque jour nous envoient des informations passionnantes sur cette espèce venue à l’origine d’Ukraine et qui niche maintenant dans presque toute l’Europe.
Texte : Philippe Carruette / Illustrations : Alexander Hiley
Un collier dans la mare
Les pannes dunaires du Marquenterre regorgent de trésors. Ces dépressions humides, où affleure occasionnellement la nappe phréatique, ponctuent le paysage de sable sans cesse sculpté par le vent marin : véritables oasis blotties au cœur des dunes, elles sont le refuge d’espèces rares et secrètes…
Parmi elles, un amphibien aux yeux d’or et d’émeraude y a établi son royaume : il s’agit du Crapaud calamite (Epidalea calamita), parfois appelé Crapaud des joncs. Ce joli batracien au corps ramassé, vert, gris ou blanc marbré de kaki, se reconnaît à la ligne médiane jaune qui orne souvent son dos. Contrairement aux autres crapauds et grenouilles, il ne se déplace pas en sautant, mais en marchant, style unique chez les Anoures. C’est ainsi qu’il rejoint sa mare dès le mois de mars, afin d’y déposer sa plus grande richesse : ses œufs.
Texte : Cécile Carbonnier / Illustrations : Benjamin Blondel, Alexander Hiley, Cécile Carbonnier