Merci à Sabine et Bernard Godard pour le reportage.
Des billets sur l’actualité saisonnière des oiseaux, des observations naturalistes, des données inédites de baguage… vous pouvez également soumettre vos observations et photos.
Quel meilleur cadre que celui du parc du Marquenterre pour apprécier la nature tout en affinant ses compétences en photographie ? En effet le mois dernier, par une belle journée ensoleillée de juin, neuf passionnés ont participé à une journée chargée en pratique et en théorie… Lire la suite
Dans le cadre de la Fête de la Nature, les CM1 et CM2 de l’école Raoul Ridoux de Fort-Mahon ont pu découvrir une partie du Parc du
Marquenterre tout en faisant une action de protection des oiseaux ! Grâce à la motivation du professeur et de l’accompagnement des parents d’élève, les « grands » de l’école ont participé au « Grand
défi »… 10 000 nichoirs pour l’année 2012 !
Après un effort
musculaire dépaysant de leurs « gambettes » depuis Fort-Mahon, les enfants ont troqué leur vélo contre une échelle et une pince coupante ! La raréfaction des sites naturels, arbres morts… a
engendré une crise du logement pour de nombreux passereaux et petits rapaces. Les 6 nouveaux nichoirs seront posés près de la barrière d’entrée du site, dans la zone dunaire boisée. 2 sont
destinés au Gobemouche gris (à bon entendeur, salut !), une espèce qui a ses effectifs nationaux qui ont chuté de 55 % depuis 1989 ou au Rougequeue à front blanc, également le bienvenu…
Les 4 autres nichoirs seront destinés aux mésanges dont l’un est confié à la cour de l’école ! Aucun soucis pour la solidité des installations grâce aux talents méticuleux d’Oriane et ses
camarades !
La classe a ensuite découvert d’autres formats de nids dans les parcours du Parc, de la plate-forme à cigogne pouvant mesurer jusqu’à 2 mètres de diamètre jusqu’au minuscule nid de Troglodyte
mignon !
Cette action est comptabilisée sur le site Internet de la Fête de la Nature. Participez également à cette action...
Photos : Alexander Hiley
Pour progresser en photo animalière, la connaissance naturaliste est indispensable.
L’identification est un bon début ! Il est pourtant parfois décourageant de se lancer dans la détermination d’un oiseau lorsque l’on se sait que 950 espèces sont potentiellement observables en
Europe !
Pas de panique ! Peut-être est-il préférable pour commencer de ne pas utiliser de Guide européen mais un Guide local (du département ou de la région) en préférant les
illustrations photographiques complétées de dessins accentuant les signes caractéristiques et des textes non d’identification mais de description comportementale. Ensuite tout se fait sur
le terrain ! La paire de jumelles est indispensable, éventuellement un carnet pour noter vos observations.
|
En pratique : la photo ci-contre a été prise au printemps. On y observe un jeune et l’adulte qui est endormi. L’oiseau a de très courtes pattes (jeune), la taille d’un canard. Il vit L’ensemble de ces simples observations permettront de facilité l’identification de l’espèce. |
Ensuite l’élimination peut se fait à la manière du jeu « qui est-ce » :
| – J’enlève les rapaces, passereaux, échassiers et petits échassiers (appelés limicoles) |
    
|
|
– J’enlève les oiseaux qui ne nichent pas en Picardie grâce à la carte de répartition du Guide local (qui indique les oiseaux nicheurs, hivernants, sédentaires ou juste de passage) En vert : présence toute l’année, jaune en période de nidification, orange observation rare dans la région |
|
Reste les oiseaux d’eau. La photo exclue les canards vu la forme du bec. Les plongeons nichent principalement en Islande et Scandinavie, reste les grèbes. La tête est allongée type Grèbe jougris,
huppé, esclavon. Le Grèbe huppé est présent toute l’année en France. CQFD !
L’identification n’est pas toujours si évidente mais le recoupement de plusieurs données (également le chant de l’espèce si vous l’entendez, le type de vol et sa hauteur…) sont
autant d’informations utiles qui resserviront le moment venu !
Le temps glacial qui a sévi au mois de février semble être passé et peu à peu la nature reprend ses forces et se réveille. De même, les chevaux de trait du Parc reprennent progressivement leurs
activités après un mois de repos bien mérité.
Les chemins sableux qui mènent à la Baie vont de nouveau frémir au rythme des sabots des chevaux et aux crissements de leurs calèches comble de visiteurs comme des pionniers en quête de
découverte.
En franchissant la digue qui limite le Parc l’aventure ne fait que commencer. Un vaste panorama déferle devant nous comme une vague. Les crins des chevaux balayés par le vent, les
passagers bien emmitouflés.
Helen Todd, Responsable attelage
De la côte d’Opale à la baie de Somme, la pointe nord de la France est plus qu’un immense carrefour migratoire : c’est le paradis des oiseaux ! Un film de 43 minutes diffusé ce soir sur Arte à 19h.
Raconté par Sophie Marceau, en voici un extrait :
La France Sauvage, un voyage au coeur de 10 milieux naturels liés à 10 régions à découvrir toute la semaine jusqu’au vendredi 20 avril sur Arte à 19h.
En replay sur Arte+7
« C’est quoi ton matériel photo ? Quels sont tes réglages ?… » Des questions que l’on entend en écho derrière chaque belle image ! Lire la suite
Chasse photo, photo animalière ou naturaliste, billebaude, photo opportuniste… Chaque forme de photo de nature se revendique par son histoire, une spécificité, une sensibilité ou une pratique. Ce que l’on peut retenir, c’est que la photo de nature est aujourd’hui accessible à tous ! Lire la suite