Amis du Marquenterre,

Vous aviez participé pour certains à notre première édition en 2018 ! Le Big Day revient… avec un objectif encore plus fou sur le nombre d’espèces d’oiseaux comptabilisées en une seule journée !

Quand ?

Le 28 septembre de 9h à 17h

Comment ?

Une fois l’équipe formée (en avance ou le jour J), comptabilisez toutes les espèces que vous observerez. Attention, pas la peine de cocher le Bulbul des marais !

S’inscrire ?

Carte d’adhérent à jour (gratuit) ou s’acquitter du droit d’entrée (10,50€/ad)

Réservation OBLIGATOIRE avant le 25 septembre auprès de guidenaturemarquenterre@baiedesomme.fr

Informations complètes : http://bit.ly/BigDayMarquenterre2019

A très bientôt ! On vous réserve quelques espèces rares…

Tout en cheminant sur les sentiers du Parc du Marquenterre, laissez-vous embarquer pour un voyage unique conduit par un duo hors du commun : un conteur et un guide naturaliste.

L’un connait le Parc comme sa poche et vous en fait découvrir les trésors ; l’autre vous emmène vers des contrées imaginaires dont il vous conte les secrets.

Des histoires d’oiseaux pour petits et grands… Une parenthèse enchantée dans un écrin de nature. Idéal pour une expérience partagée en famille !

Juillet : mardi 23 à 17h et samedi 27 à 20h30

Août : samedi 3 à 20h30 et mardi 6 à 17h

Septembre : mercredis 11 et 25 à 17h

Durée de la visite : 2h30

Sur réservation au 03.22.25.68.99

Tarifs : 22€/Adulte – 14€/Enfant

(Le tarif inclut le billet d’entrée au Parc pour la journée)

Affiche balade contée

Pinsons des arbres, Alouettes des champs, Choucas des tours, Vanneaux huppés…. C’est le pic de passage pour de nombreuses espèces migratrices qui volent au-dessus du Parc!
Tous les matins, pendant notre semaine de la migration, les Guides Naturalistes assurent une permanence au point de vue pour comptabiliser les oiseaux en migration active. Arrivant du nord, les passereaux sont confrontés au véritable obstacle qui est l’estuaire de la Somme…. Certains survolent la baie avec beaucoup de facilité mais d’autres préfèrent « couper » à l’intérieur en longeant la digue du Parc ou la pinède du massif dunaire.  Le point de vue principal du Parc est idéalement situé pour observer et compter ces oiseaux en pleine migration.
Dans le cadre de la semaine de la migration nous vous invitons à participer aux comptages avec nous à partir de 09h30 tous les matins du 20 au 28 octobre. Les guides partageront avec vous leurs techniques de comptage, l’identification des oiseaux et les stratégies de migration des différentes espèces.
Pour vous inscrire il suffit de nous appeler au  03 22 25 68 99 
Tarif: 10€50 Adultes; 7€90 Enfants (prix de l’entrée au Parc)

 

En ce moment, des engins sont visible depuis les chemins… La physionomie des zones marécageuses du Parc évolue très vite, surtout les secteurs en eau douce. Les roselières indispensables à la vie de nombreuses espèces (Fauvettes, Râle d’eau, Butor…) ont tendance aujourd’hui à se développer avec l’atterrissement de certains plans d’eau ou fossés. Pour maintenir la présence et la circulation de l’eau, il faut intervenir chaque année ponctuellement, si possible en période sèche, pour limiter les phragmites (roseaux) sur certains secteurs. Une grue (rouge pour une fois et pas cendrée !) permet d’arracher les rhizomes et d’évacuer une partie des sédiments en gardant toujours la configuration naturelle des fossés ou des berges. Le travail le plus important reste néanmoins l’exportation de toute cette matière. Un travail indispensable et méticuleux effectué en interne par l’équipe de techniciens du Parc : Francis, David et Cédric.

Texte : Philippe Carruette – Photo : Clément Parissot.

Nous avons des nouvelles d’un cigogneau bagué le 16 juin 2016 sur la plateforme dans la roselière proche du poste 11. Il porte la bague couleur FBLM et a été noté le 12 septembre 2017 à Lescar dans les Pyrénées Atlantiques au nord ouest de Pau. Il faisait partie d’un groupe important de 94 oiseaux dont certains ont été bagués poussins par nos collègues de Loire Altantique, Vendée ou Gironde. Durant les déplacements migratoires (dans ce cas en route vers l’Espagne) ces brassages d’individus vont permettre l’extension des populations. Ainsi de nombreux jeunes bagués sur le Parc nichent maintenant aux Pays Bas, en Loire Atlantique, en Vendée et même à…Colmar !

Texte : Philippe Carruette – Photo : Clément Parissot.

Depuis 2014 nous baguons les poussins de Mouettes mélanocéphales sur la grande colonie de la Maison de la baie de Somme. Ce sont ainsi plusieurs centaines de ces jeunes laridés ainsi que des poussins de Mouette rieuse qui sont bagués avec des bagues couleur par les bagueurs de toute la région Hauts de France. Cette espèce est particulièrement suivie par tous les bagueurs européens véritables « aficionados » de cet oiseau « gitan » des plus nomades. Des oiseaux picards ont été contrôlés dans toute la France, en Espagne, au Portugal, au Maroc, en Angleterre, aux Pays Bas, en Belgique et même en Russie !

RH57 baguée le 28 juin 2016 fut noté le 7 octobre à Wissant (62). Le 25 mai 2017 l’oiseau est à Bullenhausen au sud de Hambourg en Allemagne. Son périple nordique va le porter le 25 août 2017 à Aurland au Nord-Est de Bergen en Norvège ! C’est la première donnée aussi nordique pour cette espèce qui en quelques dizaines d’années a colonisé toute l’Europe de l’Ouest depuis le delta de la Volga en Ukraine !

 

Texte : Philippe Carruette – Photo : Alexander Hiley

Trois contacts de Cigognes blanches baguées poussin au Parc du Marquenterre viennent de nous parvenir :

P6281 baguée le 16 juin 2003 a été observée à Tudela dans la province de Navarre en Espagne le 20 septembre 2014.

Plus modestement FBLY baguée le 20/06/16 sur le nid du point de vue est observée par Tristan Roi sur la décharge de Zaluaga à Biarritz dans les Pyrénées Atlantique en juillet 2017.

Quelques mesures faites sur « FBLY » lors du baguage.

BTDE baguée à Groffliers dans le Pas de Calais le 20/06/11 est observée sur le Parc le 23/07/17 par Hedwige Letienne. Elle a déjà été contactée en de nombreux endroits : le 15/08/2011 à Mons Boubert près de Saint Valery, du 17 novembre 2011 au 16 janvier 2012 au Portugal à Alterro Santario en Algarve, du 10 octobre 2012 au 06/03/13 à Verderon de Alcazar en Espagne, le 20/08/14 à Mons Boubert et le 29/09/2014 à Pinto près de Madrid. Le 27/08/2016 elle est observée au Parc dans un groupe de 46 oiseaux en migration. Les voyages forment la jeunesse !

Texte : Philippe Carruette – Photos : Nathanael Herrmann, Cécile Leroux

Comme chaque année, Avocettes élégantes et Mouettes rieuses se sont installées au poste d’observation n°1 pour nicher. Mais il y a du nouveau depuis l’hiver passé : une clôture pérenne entoure les îlots. Celle-ci, s’enfonçant jusqu’au fond du plan d’eau et surmontée de 3 fils électriques, a pour objectif de limiter la prédation terrestre sur la colonie. En effet, depuis plusieurs années l’Avocette élégante présente des difficultés pour se reproduire au Parc. Étant donné que la population européenne de cette espèce demeure de taille relativement faible (58.000 couples), les équipes de la Réserve Naturelle ont fait le choix de protéger les couples nicheurs au Parc de leur principal prédateur qu’est le Renard. Ce dernier apprécie particulièrement la ressource alimentaire qu’offre la colonie notamment au moment de l’élevage des renardeaux.

Ces dernières années, le nombre de jeunes à l’envol était inférieur à dix. En 2016, 4 nichées ont été observées au parc soit 13 jeunes dont aucun n’a atteint l’envol. Cette année, 145 jeunes ont été observés. La plupart des familles ont quitté le poste 1, pour rejoindre les vasières du plan d’eau des postes 2-3 et la Baie de Somme, à la recherche de zones de nourrissage pour les jeunes. Une mortalité importante est supposée durant cette phase de « déménagement » en quittant la zone protégée par la clôture. Un meilleur taux de survie des jeunes Avocettes a été observé lorsqu’ils restent sur les vasières du parc pendant au moins 24 à 48h. Néanmoins seuls 8 à 11 poussins nés au parc ont atteint le stade de l’envol. La clôture semble avoir particulièrement bien joué son rôle pour cette première étape de la nidification. Reste à améliorer le taux de jeunes à l’envol qui peut être moyen car compensé par la forte longévité de l’oiseau (plus de 20 ans !).

Texte : Marion Mao – Photos : Clément Parissot, Alexander Hiley