Harle piette… Une tradition d’hivernage bien ancrée

Depuis quelques jours un maximum de 8 femelles et 1 mâles de Harles piettes sont présents sur le parc (poste 6, là où il y a le café et le chocolat !). Les mâles ne sont jamais très fréquents sur le site, ces derniers étant plus casaniers et descendent moins vers le sud que les jeunes et les femelles.

Je me souviens enfant d’un article sur l’oiseau dans le Courrier de la Nature en 1977, la revue de la société Nationale de Protection de le Nature. Il était présenté dans cette revue  comme l’oiseau des glaces qui venant de la lointaine Russie ou de la à peine plus proche Finlande, n’atteignant notre région que lors des vagues de froid les plus sévères. Pour moi avec les photos des superbes mâles à la livrée blanc pur liserée de lignes noirs comme une calligraphie, il devient l’oiseau mythique que je n’aurais jamais l’occasion de croiser du regard dans la nature…

Aujourd’hui les Harles piettes sont observés chaque année sur le parc quelque soit la dureté de l’hiver et même lors des hivers les plus doux comme ces trois dernières années. Les oiseaux ont su mémoriser ce site d’hivernage favorable à l’inverse d’autres espèces comme les Cygnes chanteurs ou les Harles bièvres. On parle de tradition d’hivernage que l’on retrouve encore sur le parc chez les Garrots à œil d’or et le Cygne de Bewick .

Photo: Alexander Hiley