Une riche année d’observations herpétologiques

La discipline de l’herpétologie prend ses racines dans le grec ancien : hérpo (« se trainer, ramper ») et se réfère au serpent. Elle concerne l’étude des reptiles et des amphibiens.
Cette année au Parc nous avons pu découvrir un indice de présence totalement nouveau : un œuf de couleuvre… A quelle espèce appartient-il ? Un doute subsiste et le choix se porte sur la Couleuvre à collier ou La Coronelle lisse, d’ailleurs la présence de cette dernière est signalée depuis peu en Baie de Somme. La surprise fut plus grande en découvrant à l’intérieur de l’œuf un nid d’hyménoptère, certainement une guêpe qui emprunta la coquille abandonnée par le serpenteau. Mais alors d’où vient il ? Une population discrète aurait-elle enfin conquis les plans d’eau du Parc ? L’enquête est ouverte…

Comme chaque année les Lézards vivipares nous accompagnent quotidiennement le long des sentiers du Parc, ils adoptent également comme support les Eupatoires à feuilles de chanvre sur une zone qui semble convenir aussi aux Rainettes arboricoles, il n’est pas rare de les voir se côtoyer. Prenez garde de ne pas les déranger pendant leur bain de soleil, d’une part vous ne les reverrez peut-être pas sur leur site d’insolation favori et d’autre part cela leur cause stress (ayant une influence sur la coloration de la rainette) et dérangement. Bien que ces animaux soient immobiles, ils vous voient parfaitement et ont confiance en leur camouflage grâce au support végétal adopté. Par contre il suffit d’un mouvement brusque et ils disparaissent !

Un petit entrainement pour apprendre à les repérer ? Voyez vous les deux Lézards et la Rainette sur cette image (cliquez pour agrandir) ?

Texte et photos : Gaëlle Micheli.