Les oiseaux sont sauvages. Une attitude d’écoute, d’observation, de patience est la garantie de faire de nombreuses découvertes ! La photo animalière est incompatible avec un objectif de rendement. Les règles de bon sens s’appliquent à tout visiteur : rester sur les chemins, ne pas faire de geste brusque, éviter de passer les bras (objectifs photo) à travers les ouvertures des postes…

Quel matériel ? Quelle saison ?

FAQ

Nous vous recommandons un 300 mm au minimum qui correspond à un grossissement proche de 10x (pour les appareils d’entrée et milieu de gamme). Sur les gammes d’objectifs pro, n’hésitez pas à vous procurer un multiplicateur de focale 1.4 ou 1.5 fois. Au-delà vous allez perdre en qualité d’image. En utilisant le format maximum à la prise de vue (en pixels) de votre appareil photo, vous pourrez également recadrer l’image en post-traitement si besoin.

Utilisez le paysage pour transcender le sujet, racontez une histoire…

Dans les observatoires, des ouvertures permettent le passage de téléobjectifs moyens (300 f/4, 100-400 f/4.5-5.6 etc). La hauteur des ouvertures mesure en moyenne 15 cm. Certains postes ont des tailles supérieures. Pour répondre à la multiplicité du public, les nouvelles façades de poste donnent accès au plus grand nombre.

Si vous avez des jumelles pas trop encombrantes, elles vous seront d’une grande aide pour repérer et observer les oiseaux. Le trépied n’est pas indispensable si la lumière extérieure est suffisante, il vous permettra néanmoins d’être plus confortable dans les postes. N’oubliez pas votre batterie de secours ainsi qu’une carte mémoire supplémentaire

Le matériel ok… mais… « une machine à écrire n’a jamais fait un grand écrivain ». L’équipement photo n’est que le prolongement de votre créativité ou de votre expérience, bonne écriture !

La proximité des oiseaux dépend de leur nature (certains sont farouches, d’autres moins), de leur expérience du rapport avec l’homme, de leur connaissance du site…

Globalement, à leur arrivée en février-mars-avril, les oiseaux sont assez farouches, pour certains découvrant le site pour la première fois. Au fur et à mesure de l’avancement du printemps, les oiseaux « enregistrant » les pratiques journalières du site, s’approchent plus naturellement des postes. En début d’été les jeunes oiseaux ont une tendance « familière » ! A partir de mi-septembre, avec la migration qui s’intensifie (et l’ouverture de la chasse au gibier d’eau en France), les oiseaux deviennent très sensibles au dérangement.

Les cygnes, oies, échassiers, canards, grèbes nécessitent une proximité moins importante (20 à 30 mètres) du fait de leur taille. Pour les limicoles, les passereaux… un grossissement supplémentaire est souvent utile (multiplicateur de focale ou capteur de grande taille pour rogner la photo).

Comme pour l’observation, il n’y a pas de meilleure saison pour photographier les oiseaux. Chacune a ses caractéristiques, marquée par le rythme des oiseaux, leurs comportements, leurs habitudes… Le Parc est également un « terrain de jeu » exceptionnel pour la macro ou la proxy. En été et automne, vous croiserez des lézards, des batraciens, des libellules, des orchidées…

Pour avoir le calme nécessaire, sillonnez le parc à l’envers ou allez dans le parcours (sans précipitation) dès l’ouverture à 10h. Week-ends de pont riment avec forte fréquentation touristique, à éviter

Par commodité nous avons utilisé la plate-forme gratuite de Facebook sur laquelle de nombreux photographes et observateurs sont connectés. Sur le groupe « Carnet de parcours« , plus de 1000 membres sont inscrits et partagent leurs observations, photographies et conseils. Les administrateurs sont guides naturalistes photographes du Parc du Marquenterre.